Encore du chemin à parcourir pour la mise en œuvre du DMP

Selon plusieurs de syndicats de biologistes entendus à l’Assemblée nationale par la mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (Mecss), l’appropriation du dossier médical partagé (DMP) par les laboratoires reste faible.

Publié le 05 juin 2019

Encore du chemin à parcourir pour la mise en œuvre du DMP

En cause la compatibilité des systèmes informatiques existants actuellement avec la mise en place du DMP. François Blanchecotte, président du Syndicat des biologistes (SDB), Claude Cohen, président du Syndicat national des médecins biologistes (SNMB), Jean-Claude Azoulay, vice-président du SNMB, et Jean-François Perotto, vice-président du Syndicat des laboratoires de biologie clinique (SLBC) ont souligné les problèmes posés par la multiplicité des logiciels et des versions utilisées, manque d’outils existants pour structurer les données, et surtout le prix très élevé des modules permettant d’être compatibles avec le DMP proposés par les principaux éditeurs de logiciels. Ils ont également mis en avant le manque d’implication des hôpitaux dans la mise en place du DMP et l’importance de la mise en place de davantage de passerelles ville-hôpital pour éviter la redondance des actes, ce qui est l’un des objectifs du DMP. Selon François Blanchecotte, une réflexion est actuellement en cours avec la Cnam dans le but d’établir un avenant qui permettrait de faciliter l’alimentation du DMP par les laboratoires de biologie.

MECSS : Le dossier médical partagé et les données numériques de santé, 22 mai 2019

NBS

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