Lancement d’un observatoire français de l’éradication de l’hépatite C

Epidémiologie

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La Fédération SOS hépatites a annoncé, lundi 15 janvier, lelancement d’un observatoire de l’éradication de l’hépatite Clors de la 11e Paris Hepatitis Conference à Paris.

Par Steven DIAI, publié le 15 janvier 2018

Lancement d’un observatoire français de l’éradication de l’hépatite C

Les dernières données épidémiologiques sur l’infection virale C enFrance datent de 2011. Elles ont ensuite été réunies en 2014 et desextrapolations ont été réalisées à partir de ces mêmes données. Ilresterait ainsi environ 110 000 personnes à traiter en France début2018 et environ 50 % ignoreraient leur infection. Mais peut-onréellement prendre des décisions avec une vision qui est celle dupassé ? C’est pour permettre une actualisation des données qu’unbaromètre de l’éradication de l’hépatite C a été créé, avec le soutiendu laboratoire Gilead. La responsabilité de l’analyse des donnéesépidémiologiques publiées a été confiée à un comité scientifiquecomposé d’hépatologues reconnus parmi lesquels le président dela Fédération SOS hépatites, ainsi que le Pr Victor De Lédinghen(CHU de Bordeaux), Françoise Roudot-Thoraval (CHU Mondor,Créteil) et Marc Bourlière (hôpital Saint-Joseph, Marseille).

La Fédération SOS hépatites a réitéré sa demande d’un dépistagedes hépatites B et C universel à 50 ans, au moment de l’entrée dansles dépistages organisés du sein et du colon-rectum. L’associationde patients souhaite que l’assurance maladie envoie une invitationau dépistage des hépatites B et C et du VIH à tous les adultes de50 ans. Le Pr Patrick Marcellin, organisateur de ce congrès, a quantà lui pointé la nécessité de dépister toutes les maladies du foiepar dosage des transaminases régulier lors des bilans biologiquesprescrits notamment en médecine générale. Selon ses dires, relatés par l’Agence de presse médicale, le dosage des transaminases pour dépister les maladies du foie remplit tous lescritères de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : les maladiessont silencieuses, leur prévalence est élevée, elles sont associées àune morbi-mortalité importante, leur prise en charge est onéreuse,des traitements efficaces existent, le diagnostic précoce prévientles complications, le test est simple, peu coûteux et présente debonnes valeurs prédictives négatives et positives.

La rédaction avec l’Agence de Presse Médicale

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