Donald Trump force les entreprises à investir aux États-Unis

de toutes les vertus pour les multinationales de la planète. Après Lockheed Martin, Amazon, Fiat Chrysler ou Ford, c'était cette semaine au tour, entre autres, de Bayer d'annoncer la création de milliers d'emplois supplémentaires aux États-Unis dans les années à venir.

Lors d'une rencontre avec Donald Trump, le 11 janvier, le patron de Bayer, Werner Baumann, s'est engagé à créer « plusieurs milliers de postes high-tech et bien payés » chez Monsanto. Mis sous pression par les tweets du président, les patrons des grandes sociétés ont-ils demandé à leurs équipes de consolider les recrutements et les investissements prévus sur le sol américain ? Peu importe, semble-t-il. Donald Trump a l'intention de devenir « le plus grand créateur d'emplois que Dieu ait jamais créé ». Le président, fidèle en cela à son slogan de campagne, a remis le pays au coeur des préoccupations des grandes entreprises.

Pour celles-ci, ces annonces constituent un moyen important de montrer leur volonté de bien faire alors qu'elles seront confrontées à des décisions lourdes de conséquences de la part de l'administration Trump. « C'est une nouvelle administration. Les sociétés sont nerveuses et ne savent pas à quoi s'attendre », confiait au New York Times, Tom Korologos, un conseiller politique du camp républicain. En dépit des critiques du président élu sur les prix des médicaments, Novartis, par exemple, ne s'est pas montré rancunier, jugeant que les promesses de Trump de baisses d'impôts sur les sociétés pourraient inciter le groupe à accroître ses investissements aux États-Unis.

avec Les Échos