Vols et souris incendiées à l'Institut Pasteur

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L'Institut Pasteur a été victime d'un vol de matériel informatique, suivi d'un incendie dans une animalerie, selon des révélations de Médiapart. Une enquête est ouverte.

Par Steven DIAI, publié le 06 juin 2014

Vols et souris incendiées à l’Institut Pasteur

Après la disparition de 2 300 tubes contenant des échantillons du virus du SRAS, l’Institut Pasteur est au centre de deux nouvelles enquêtes policières, révèle le site Internet Mediapart.

Dans la nuit du 18 au 19 mai, des ordinateurs et des disques durs externes ont été volés dans une unité dépendant du département d’immunologie, au siège parisien de l’Institut. Cette même nuit, un incendie criminel a été allumé dans une animalerie, provoquant la mort de centaines de souris de laboratoire. L’Institut Pasteur a porté plainte, mais n’a pas fait de communication officielle.

D’après Médiapart, c’est un jeune chercheur de l’unité de l’unité de biologie des populations lymphocytaires qui a alerté les autorités. Il se serait rendu, le soir du 18, à son bureau, situé dans le bâtiment Elie-Metchnikoff. Il aurait alors constaté que son ordinateur avait été ouvert et que des disques durs externes avaient disparu. Puis il aurait perdu deux ordinateurs portables qu’il avait apportés dans un sac et qui contenaient l’essentiel de ses travaux. Le jeune chercheur dit avoir ensuite entendu des bruits dans une cage d’escalier. Les agents de sécurité qui sont intervenus ont fait état de la disparition de 12 disques durs.

Quelques minutes avant minuit, c’est l’alarme incendie qui se déclenche. Le chercheur et un vigile se rendent dans l’animalerie. Ils découvrent un feu provenant de sacs dans lesquels avaient été enfermées des souris de laboratoires, préalablement sorties de leurs cages. Il semble que des centaines de souris ont été brûlées vives avant que le chercheur et le vigile n’éteignent l’incendie, à l’aide d’extincteurs.

Aucune empreinte n’aurait été retrouvée par la police scientifique, qui aurait seulement découvert une inscription et plusieurs croix tracées sur un mur.

Contacté par Mediapart, le professeur Antonio Freitas, directeur de l’unité concernée, n’a pas souhaité s’exprimer à propos de l’incident. Selon un autre directeur de laboratoire de l’Institut Pasteur, « il semble que ce soit un problème interne, une personne en détresse psychologique, instable, ou malade, qui a pété les plombs. »

D’après l’APM et Médiapart

La rédaction

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