40 000 postes d'internes en médecine d'ici à 2017 dont 512 biologistes médicaux

Internat en médecine

Biologiste infos

PARIS, 8 juillet 2013 - Le ministère des affaires sociales et de la santé et celui de l'enseignement supérieur prévoient de former 40 208 internes en médecine sur la période 2013-2017 dont 512 en biologie

Publié le 09 juillet 2013

40 000 postes d’internes en médecine d’ici à 2017 dont 512 biologistes médicaux

médicale, selon deux arrêtés publiés dans le Journal officiel du dimanche 7 juillet 2013.

Ces arrêtés fixent respectivement le nombre de postes offerts aux épreuves classifiantes nationale en médecine au titre de l’année universitaire 2013-2014 (texte 4 du JO) et le nombre d’internes en médecine prévu pour la période 2013-2017 (texte 3 du JO).

Pour l’année universitaire 2013-2014, les pouvoirs publics ouvrent 7 820 postes d’internat en médecine, soit une augmentation de 4,2 % par rapport au nombre de postes ouverts l’année précédente. 83 postes sont également offerts aux étudiants ayant signé un contrat d’engagement de service public.

Le nombre de postes augmente dans la quasi-totalité des spécialités, à l’exception de la santé publique (-1 %), de la pédiatrie (-0,9 %) et de la biologie médicale (-3,9 %). Rappelons que les médecins représentent entre 20 et 25 % de la profession de biologistes médicaux, et les pharmaciens, 75 à 80 %.

Un rythme de progression stable jusqu’en 2017

Pour la période 2013-2017, les pouvoirs publics prévoient la formation de 40 208 internes en médecine dont 8 010 en spécialités médicales (anatomie, cardiologie, dermatologie, endocrinologie, gastro-entérologie, génétique, hématologie, médecine interne, médecine nucléaire, médecine physique, néphrologie, neurologie, etc.), 3 371 en spécialités chirurgicales (chirurgie générale, chirurgie orale, neurochirurgie, ophtalmologie, etc.), 19 153 en médecine générale, 2 130 en anesthésie-réanimation, 512 en biologie médicale, 224 en gynécologie médicale, 1 060 en gynécologie obstétrique, 830 en médecine du travail, 1 519 en pédiatrie, 2 578 en pédiatrie et 461 en santé publique.

Le rythme de progression est globalement stable pour l’ensemble des spécialités sauf pour certaines qui devraient monter en puissance d’ici à 2017, à l’instar de la médecine générale (de 3 870 à 3 929 postes/an), la cardiologie (de 182 à 193 postes/an), de la gastro-hépato-entérologie (de 113 à 120 postes/an), de la médecine interne (de 114 à 125 postes/an), de l’oncologie (de 125 à 132 postes/an), du radiodiagnostic (de 212 à 228 postes/an) et de l’anesthésie-réanimation (de 417 à 429 postes/an).

E.C. avec l’APM

Source : Journal officiel du dimanche 7 juillet, textes 3 et 4

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