Parution d'un nouvel ouvrage d'aide à la mise en place de coopérations

Coopération en biologie médicale Biologiste infos Coopération en biologie médicale, enseignements et monographies, premier ouvrage d’une série de quatre, est destiné aux biologistes, directeurs d’établissements de santé et Agences régionales de santé (ARS). Il concrétise le premier volet d’un projet d’aide à la mise en place de coopérations territoriales entre laboratoires, inscrit au programme de […]

Par Steven DIAI, publié le 30 mai 2013

Parution d’un nouvel ouvrage d’aide à la mise en place de coopérations

Coopération en biologie médicale

Biologiste infos

Coopération en biologie médicale, enseignements et monographies, premier ouvrage d’une série de quatre, est destiné aux biologistes, directeurs d’établissements de santé et Agences régionales de santé (ARS). Il concrétise le premier volet d’un projet d’aide à la mise en place de coopérations territoriales entre laboratoires, inscrit au programme de travail de l’Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (ANAP) pour 2012-2013. Dans cet ouvrage, les auteurs réaffirment la nécessité de création de coopérations territoriales en biologie médicale et tirent les enseignements des projets de coopération déjà réalisés en termes de logistique, de fonctionnement et de structure de soutien.

Le Dr Jean-Guilhem Xerri, membre de l’ANAP et coordinateur de l’ouvrage, résume qu’« il n’y a pas de format idéal de coopération car il existe trop de particularités territoriales ». Les problématiques démographiques, informatiques ou de transport diffèrent énormément d’un territoire à un autre, d’où l’intérêt d’une démarche de coopération entre les acteurs locaux qui s’adapte aux particularités du territoire. Les pressions économiques d’une part, et celles liées à l’accréditation d’autre part sont communément les plus structurantes.

Le Dr Xerri identifie tout de même trois éléments indispensables pour une coopération réussie. Tout d’abord une volonté de coopérer et des objectifs clairement définis, ce qui garantit un meilleur engagement de la part des partenaires et une plus grande efficacité. Une bonne communication entre directeur d’établissement, biologistes et cadres de santé est également nécessaire tout au long de la coopération. Enfin, des échéances de calendrier posées de façon réaliste mais rapprochée constituent souvent un facteur de succès.

Les trois ouvrages suivants de la série complèteront le premier au cours du dernier trimestre 2013. Le deuxième fournira des outils novateurs et concrets d’aide à la décision afin d’analyser tous les scénarios de coopérations possibles et de choisir le plus adapté au niveau territorial. L’ouvrage suivant mettra à disposition des fiches pratiques pour aider à la mise en œuvre du type de coopération territoriale choisi. Le dernier livre, quant à lui, soulignera l’importance de prendre en compte le facteur humain, indissociable d’une coopération efficace. Selon le Dr Xerri, cette dimension sociale « doit être anticipée » avant la mise en place d’une coopération.

Les évolutions technologiques et les pressions économiques peuvent créer des situations très difficiles pour les laboratoires. Le système de coopération territoriale peut constituer un élément de réponse. Et le Dr Xerri de conclure : « L’avenir est à écrire. Il vaut mieux que les acteurs locaux l’écrivent eux-mêmes plutôt qu’on l’écrive pour eux ».

L’ouvrage complet à télécharger : http://www.anap.fr/detail-dune-publication-ou-dun-outil/recherche/cooperation-territoriale-en-biologie-medicale/

Camille Aulas