Suite au deuxième cas français confirmé, la surveillance s’organise

PARIS, 14 mai 2013 – Un deuxième cas français d’infection respiratoire liée au nouveau coronavirus (NCoV) a été identifié. Le Ministère de la santé a publié sur son site Internet des recommandations à destination des professionnels de santé sur la prise en charge des patients susceptibles d’être infectés par le NCoV. Notamment, l’avis du Haut conseil de la santé publique explicite les modalités des prélèvements à effectuer aux pages 7 et 8 du document disponible ici.

Un deuxième cas français d’infection respiratoire liée au nouveau coronavirus (NCoV) a été identifié : il s’agit du patient qui a partagé la chambre du premier cas signalé à l’Institut national de veille sanitaire (InVS) le 7 mai 2013. L’hypothèse d’une transmission interhumaine est avancée mais la circulation du virus demeure très faible. Étant donné l’état actuel des connaissances sur le virus, les autorités sanitaires recommandent un prélèvement respiratoire (réalisation d’écouvillons nasaux ou pharyngés) assorti d’un prélèvement sanguin à conserver et expédier à 4°C. Doublement emballés, les prélèvements doivent par la suite être centralisés au laboratoire de microbiologie (selon les règles applicables à tout prélèvement contenant des germes potentiellement dangereux) qui les adressera à l’un des deux laboratoires du Centre national de référence des Virus Influenzae (Paris ou Lyon).

Le 8 mai 2013, l’InVS avait publié le dernier point en date sur la situation épidémiologique mondiale liée au NCoV : 31 cas confirmés d’infections respiratoires liées au NCoV avaient été recensés, dont 18 sont décédés. Les symptômes sont les suivants : une infection respiratoire aiguë et grave avec fièvre, toux, essoufflement et difficultés respiratoires. La période d’incubation est actuellement estimée à dix jours.

Ce nouveau virus  a été identifié fin 2012 en Arabie Saoudite chez deux patients qui avaient présenté une pneumopathie sévère. Depuis, une surveillance internationale coordonnée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’European centre for disease prevention and control (ECDC) a été mise en place dans le but de détecter d’autres cas éventuels et d’approfondir la connaissance du virus.

Source : Ministère de la Santé

Camille Aulas

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