Jeunes biologistes : un besoin de stabilité

Colloque FNSPBHU Biologiste infos PARIS, 21 décembre 2012 – Lors du colloque de la FNSPBHU (Fédération nationale des syndicats de praticiens biologistes hospitaliers et hospitalo-universitaires), lundi 3 décembre, les jeunes biologistes ont eu l’occasion de faire part de leurs attentes et de leurs souhaits pour leur exercice actuel et futur. Sylvain Millet, président de la […]

Par Steven DIAI, publié le 21 décembre 2012

Jeunes biologistes : un besoin de stabilité

Colloque FNSPBHU

Biologiste infos

PARIS, 21 décembre 2012 – Lors du colloque de la FNSPBHU (Fédération nationale des syndicats de praticiens biologistes hospitaliers et hospitalo-universitaires), lundi 3 décembre, les jeunes biologistes ont eu l’occasion de faire part de leurs attentes et de leurs souhaits pour leur exercice actuel et futur.

Sylvain Millet, président de la FNSIP (Fédération nationale des syndicats d’internes en pharmacie), se basant sur une enquête menée auprès de 421 internes de niveau 2 en 2012, a tout d’abord souligné l’attractivité de la carrière hospitalière pour ceux-ci, puisque 30 % d’entre eux sont actuellement en thèse de sciences.

Cette attractivité repose sur l’intérêt de la pratique en secteur public (dialogue entre les cliniciens et les biologistes, médicalisation forte de l’activité, recherche et enseignement), mais aussi sur les conditions de travail (sécurité de l’emploi, stabilité horaire…) alors que « la culture du résultat du privé » peut se faire oppressante.

Les freins évoqués ont été l’ingérence de la direction administrative et des services supports, laissant une trop faible marge de manœuvre, mais aussi la précarité (et le faible salaire) des postes d’assistants spécialisés et l’absence de visibilité sur les carrières.

Point de divergence avec leurs aînés, les jeunes biologistes ne souhaitent pas d’augmentation du numerus clausus, du fait de la contraction du marché privé et des regroupements des CH et CHU. Une crainte combattue lors de la discussion qui a suivi, par le Pr Dominique Porquet (président de la conférence des doyens de pharmacie), qui a souligné que « l’on aura toujours et encore plus besoin de biologistes. »

Pour rétablir la confiance dans les carrières hospitalières et hospitalo-universitaires, les jeunes biologistes ont proposé plusieurs idées, et notamment, une meilleure anticipation des départs à la retraite, une responsabilisation des services sur la pérennisation des postes et des visions à plus long terme des postes, afin de favoriser la stabilité.

Fabienne RIGAL

Crédit photo : © Elnur – Fotolia

 

 

 

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