Ce que les biologistes médicaux pensent de l’exercice hospitalier

Colloque FNSPBHU Biologiste infos PARIS, 20 décembre 2012 – Le colloque de la FNSPBHU (Fédération nationale des syndicats de praticiens biologistes hospitaliers et hospitalo-universitaires) organisé lundi 3 décembre, a permis de dévoiler les résultats d’un questionnaire mené en octobre et novembre 2012 auprès des biologistes médicaux. Les Drs Rémy Couderc et Pierre-Jean Bondon, vice-présidents de […]

Par Steven DIAI, publié le 20 décembre 2012

Ce que les biologistes médicaux pensent de l’exercice hospitalier

Colloque FNSPBHU

Biologiste infos

PARIS, 20 décembre 2012 – Le colloque de la FNSPBHU (Fédération nationale des syndicats de praticiens biologistes hospitaliers et hospitalo-universitaires) organisé lundi 3 décembre, a permis de dévoiler les résultats d’un questionnaire mené en octobre et novembre 2012 auprès des biologistes médicaux.

Les Drs Rémy Couderc et Pierre-Jean Bondon, vice-présidents de la fédération, ont ainsi précisé les attentes des biologistes quant à la carrière hospitalière, ou encore comment la loi HPST et l’accréditation étaient perçues au sein de la profession.

Pour anticiper les nombreux départs à la retraite à venir, les biologistes espèrent avant tout une action sur le numerus clausus (mais les plus jeunes d’entre eux privilégient l’accroissement de l’activité spécialisée).

Côté organisation, le regroupement en pôle ne remporte pas l’adhésion générale puisque le seul bénéfice qui lui soit largement reconnu est de faciliter la comptabilité. La loi HPST, de son côté, est encore moins plébiscitée, puisqu’elle « fait ressentir plus fortement la pression économique » pour 265 biologistes interrogés sur 423, et à l’inverse, n’a « resserré les liens entre les ‘médicaux’ » que pour que 29 d’entre eux.

La mise en place difficile des conditions nécessaires à l’accréditation est soulignée par les biologistes, qui estiment que manquent fréquemment une évaluation du surcoût et des moyens spécifiques supplémentaires.

La médicalisation de l’activité, réaffirmée par l’ordonnance de réforme de la biologie, semble déjà bien en place, via les échanges avec les cliniciens ou encore la participation aux staffs. En revanche, la participation à la recherche bioclinique est jugée largement insuffisante, que ce soit au niveau de l’information quant aux protocoles de recherche en cours, de la participation à des PHRC ou de l’association aux publications.

Enfin, le développement professionnel continu (DPC) des professionnels de santé est considéré comme une véritable usine à gaz, sans lisibilité pour la biologie médicale.

Si les biologistes continuent de souligner l’intérêt scientifique de leur métier à l’hôpital, les conditions d’exercice ne leur semblent donc cependant pas toujours favorables.

Fabienne RIGAL

Crédit photo : © gunnar3000 – Fotolia.com

Dans la même rubrique