Diminution significative du taux de cholestérol dans la population française

Alimentation Biologiste infos Pour  la  première  fois  en  France,  une  étude  de  très  grande  ampleur  a  été  menée  pour suivre  l’évolution  des  taux  de  cholestérol,  de  triglycérides  et  de  glycémie  dans  la population.  De  2000  à  2010,  à  l’initiative  de  Paul Cohen-Bacrie, directeur du laboratoire de biologie médicale Unilabs-Eylau, sept biologistes ont  étudié  les  résultats  […]

Par Steven DIAI, publié le 20 décembre 2011

Diminution significative du taux de cholestérol dans la population française

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Pour  la  première  fois  en  France,  une  étude  de  très  grande  ampleur  a  été  menée  pour suivre  l’évolution  des  taux  de  cholestérol,  de  triglycérides  et  de  glycémie  dans  la population.  De  2000  à  2010,  à  l’initiative  de  Paul Cohen-Bacrie, directeur du laboratoire de biologie médicale Unilabs-Eylau, sept biologistes ont  étudié  les  résultats  d’analyses  de  109 244  dossiers  (54 622  hommes  et  54 622 femmes). 

L’évolution  de  leurs  dosages  biologiques  sur  ces  onze  années  montre  une baisse   significative   du   taux   de   cholestérol,   de   triglycérides   et   de   glycémie,  indépendamment de l’âge. Le taux de cholestérol total moyen des hommes âgés de 40 à 49 ans est ainsi passé de 2,4g/l en 2000 à moins de 2,1 g/l en 2011.  Moins  importante,  la  baisse  de  la  cholestérolémie  des  femmes  de  cette  même tranche d’âge reste significative, passant de 2,1g/l à 2,0g/l.  Le  taux  de  triglycérides  dans  le  sang  est  également  en  baisse  tant  chez  les  femmes  (3,1%)  que  chez  les  hommes  (7,1%).  Enfin,  la  glycémie  diminue  auprès  l’ensemble  des patients étudiés, alors même que l’âge moyen des patients étudiés augmente.  

Pour  Paul  Cohen-Bacrie, « les  causes  de  cette  baisse  sont  multiples  :  augmentation  du nombre et efficacité des campagnes d’information et de prévention, évolution du régime alimentaire  en  faveur  de  produits  moins  gras,  moins  sucrés  ou  moins  alcoolisés,  ou encore  diagnostics  et  suivis  plus  précoces ;  tout  contribue  à  la  diminution  de  ces facteurs de risques cardio-vasculaires majeurs »

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