Le SDB propose 15 mesures pour intégrer les biologistes dans « Ma santé 2022 »

Syndicat des biologistes

Le Syndicat des biologistes (SDB) lance quatre propositions déclinées en 15 mesures pour accompagner le plan gouvernemental Ma Santé 2022 annoncé en septembre 2018. Proximité des territoires, harmonisation entre biologie de ville et biologie clinique, et valorisation du rôle médical du biologiste sont les points clés des mesures présentées le 15 janvier 2019 par le SDB.

Publié le 16 janvier 2019

Le SDB propose 15 mesures pour intégrer les biologistes dans « Ma santé 2022 »

« Aujourd’hui, pour la première fois depuis des années, les biologistes pourraient s’intégrer dans la loi de santé et obtenir la place au cœur du parcours de soin qu’ils ont toujours revendiquée » introduit François Blanchecotte, président du Syndicat des biologistes. En effet, les grandes lignes du projet de transformation de notre système de santé sont en résonance avec les atouts et les apports des biologistes médicaux de ville : proximité, prévention et dépistage, pertinence des soins, individualisation de la prise en charge, coordination de l’équipe de soin autour du patient. « Mais pour que les biologistes médicaux jouent pleinement leur rôle dans le nouveau système de santé en construction, il est nécessaire de faire évoluer le cadre législatif, réglementaire et conventionnel. C’est le sens de nos propositions faites au gouvernement » affirme François Blanchecotte. Le cadre est favorable, « nous avons été écouté par la CNAM pour la prévention, par la DGOS, qui a entendu la nécessité de la présence de biologistes médicaux sur le terrain dans les CPTS [communautés professionnelles territoriales de santé], et par certaines ARS [agences régionales de santé] » ajoute le président du SDB.

 

Les quatre propositions sont les suivantes : faciliter l’implication des biologistes médicaux dans les CPTS ; impliquer individuellement les biologistes médicaux dans les politiques de prévention ; transformer le mode de rémunération des biologistes médicaux et permettre aux biologistes médicaux de ville d’être référents biologie médicale d’un hôpital de proximité.

Ces mesures nécessitent de considérer le biologiste médical indépendamment de son laboratoire « Nés profession support des cliniciens, les biologistes médicaux sont aujourd’hui placés au cœur de l’équipe de soin par l’évolution de la médecine et l’avènement de la médecine personnalisée » précise François Blanchecotte. « Nous pensons que l’avenir de la profession passe par une implication et une rémunération personnelle du biologiste dans son acte médical » ajoute Jean-Louis Pons, secrétaire général du SDB. Concernant la coopération interprofessionnelle, la première des cinq réunions de négociation de l’ACI (accord conventionnel interprofessionnel) est fixée au 16 janvier 2019. « Il est indispensable d’utiliser les biologistes médicaux dans tous les réseaux où ils peuvent être utiles. Il est nécessaire d’harmoniser les discours tenus aux patients entre les médecins, les pharmaciens et les biologistes médicaux » résume F. Blanchecotte.

 

NBS