La recherche sur l'embryon autorisée et encadrée

PARIS, 10 décembre 2012 – Les sénateurs ont adopté, dans la nuit du mardi 4 au mercredi 5 décembre, la proposition de loi visant à autoriser la recherche sur l’embryon et sur les cellules souches, sous certaines conditions.

« Des autorisations pouvaient être accordées à titre dérogatoire et pour cinq ans à condition que ces recherches permettent des progrès thérapeutiques majeurs et ne puissent être poursuivies par une autre méthode d’efficacité comparable », rappelle Mme Françoise Laborde, une des auteurs de la proposition de loi. Par un article unique, la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires est donc désormais encadrée. En particulier, elle est limitée au cas où il n’existe pas d’alternative à l’utilisation de telles cellules. D’autres modèles, telles que les cellules souches pluripotentes induites (iPS), pourraient un jour rendre caduque la recherche sur les cellules souches embryonnaires. « Si tel était le cas, […] la recherche sur l’embryon humain serait interdite », souligne Gilbert Barbier, rapporteur de la commission des affaires sociales.

K.D.

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