Lyme : de nouvelles recommandations qui font polémique

Suite aux tables rondes organisées au sénat au printemps dernier, Pierre Tattevin, président de la président de la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF), avait été chargé par Jérôme Salomon, directeur général de la santé, de coordonner ces nouvelles recommandations.  En effet, les recommandations de la HAS publiées en juin 2018 n’avait pas été validé les sociétés savantes principalement à cause de la polémique autour de l’existence su SPPT (symptomatologie ou syndrome persistant polymorphe après une possible piqûre de tique).

Les nouvelles recommandations ont été publiées en mai en deux volets dans la revue « Médecine et maladies infectieuses ».
Borréliose de Lyme et autres maladies vectorielles à tiques. Recommandations des sociétés savantes françaises (Argumentaire I) : prévention, épidémiologie, circonstances du diagnostic
Borréliose de Lyme et autres maladies vectorielles à tiques. Recommandations des sociétés savantes françaises. Argumentaire 2: diagnostic biologique, traitement, symptômes persistants au décours d’une borréliose de Lyme documentée ou suspectée

Ces recommandations font réagir, notamment la Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques (FFMVT) et les associations membres France Lyme, Lympact et le Relai de Lyme, qui ont écrit une lettre adressée au directeur général de la santé dénonçant le non respect « des principes définis en juin 2018 pour l’actualisation des recommandations de la HAS »  et demandant « une clarification rapide de la situation par la ministre des Solidarités et de la Santé ».