Un facteur de restriction pour le virus de l’hépatite B

Des chercheurs de l’Institut Pasteur en collaboration avec le CNRS ont montré qu’une enzyme, appelée DNase I, serait capable d’agir comme un facteur de restriction pour le virus de l’hépatite B en dégradant l’ADN viral.

Publié le 02 mai 2019

Un facteur de restriction pour le virus de l’hépatite B

L‘objectif de cette étude est d’utiliser une protéine cellulaire pour créer des particules virales type « cheval de troie » pouvant cibler spécifiquement les cellules du foie infectées par le virus de l’hépatite B et de provoquer la dégradation des ADN viraux et cellulaires résidents dans cette cellule. « Nous avons montré qu’une protéine cellulaire, capable de dégrader l’ADN, peut être incorporée dans la particule virale et induire la dégradation du génome du virus l’hépatite B », explique Jean-Pierre Vartanian, de l’unité de Rétrovirologie Moléculaire à l’Institut Pasteur. Cette enzyme, appelée DNase I, produit ainsi des particules virales vides. Considérée comme un nouveau facteur de restriction antiviral cette enzyme est exprimée in vitro dans un environnement hypoxique (pauvre en oxygène), mais également chez les patients infectés par le virus de l’hépatite B.

 

Camille Hallezet al., Hypoxia-induced human deoxyribonuclease I is a cellular restriction factor of hepatitis B virus, Nature Microbiology, 1er avril 2019.

 

NBS