Coordination des soins de premier recours : le rôle possible des biologistes médicaux

Les biologistes médicaux sont en première ligne dans la volonté d’accompagner la réforme de l’organisation des soins sur le territoire. « Ils sont capables aujourd’hui, de répondre, dans le cadre de l’organisation et la coordination du soin de premier recours, au défi de la permanence des soins, des urgences et des soins non programmés », a affirmé François Blanchecotte, président du SDB. « Cela passe par l’engagement des biologistes médicaux à répondre 24h/24h et 7 jours/7 aux besoins de prise en charge des patients sur les territoires qui auront été définis, et à assurer le dialogue au bon moment et au bon niveau avec les médecins prescripteurs, les sages-femmes et les infirmiers. » Cet engagement pourrait se traduire par l’implication de biologistes médicaux dans les CPTS, structure d’organisation des acteurs du soin de premiers recours sur chaque territoire. « Notre restructuration le permet, notre rôle de biologiste médical l’exige », estime François Blanchecotte. Les laboratoires de ville sont en effet capables d’apporter des réponses médicales de façon rapide, fiable et pertinente. Un appui certain pour les hôpitaux qui sont « à bout de souffle », estime le SDB dans son communiqué. De nouveaux rôles en perspective pour les biologistes médicaux ? Les pistes retenues par l’Igas devraient être dévoilées autour du 15 juillet.