La Conférence nationale de santé diffuse ses priorités aux candidats à la présidentielle

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La Conférence nationale de santé (CNS) a diffusé, mardi 21 mars 2017, sa plateforme présidentielle dans laquelle elle a formulé ses propositions et priorités.

Par Steven DIAI, publié le 22 mars 2017

La Conférence nationale de santé diffuse ses priorités aux candidats à la présidentielle

Lieu de concertation sur les questions de santé, la Conférence nationale de santé est un organisme consultatif placé auprès du ministre chargé de la santé. Elle permet aux acteurs du système de santé d’exprimer leurs points de vue sur les politiques de santé, relaie les demandes et les besoins de la population, et favorise le dialogue entre les usagers, les professionnels, les autres acteurs et les responsables politiques.

La plateforme a été adoptée en assemblée plénière le 2 mars, précise la CNS dans son document de 5 pages qui a été adressé à l’ensemble des candidats après validation samedi des parrainages par le Conseil constitutionnel.

Elle indique se réjouir que la santé soit présente dans les débats électoraux et précise qu’elle s’adresse aux candidats pour leur demander de « préciser leur programme sur les axes qui lui paraissent devant prioritairement faire l’objet d’une mobilisation. »

Les axes prioritaires de la CNS sont :

– faire de la prévention une priorité en santé via « l’éducation des jeunes, futurs assurés sociaux, et par la formation des professionnels de santé à la prévention, la promotion pour la santé et la santé environnementale. »

– assurer la gouvernance en santé à la hauteur des enjeux, en agissant sur les déterminants de santé dans une approche interministérielle. La CNS propose de donner aux agences régionales de santé les moyens réglementaires de surmonter les situations de blocage liées aux limites de leurs attributions dans la gestion de l’évolution de l’offre médico-sociale, de la santé au travail, de la santé scolaire et de la santé environnementale.

– garantir l’accès à une santé de qualité incluant la sécurité des soins, pour tous. La CNS estime qu’il faut lutter contre les inégalités sociales de santé et pérenniser notre système de solidarité, mais aussi lutter contre les inégalités territoriales de santé et favoriser effectivement les coopérations entre professionnels de santé.

– simplifier le système de santé en se dirigeant « de manière volontariste vers une moindre administration », en faisant confiance aux acteurs et à leur capacité à s’organiser par du dialogue professionnel et du dialogue social et en laissant à l’Etat et aux ARS les rôles de régulation et d’accompagnement du changement.

– définir et mettre en œuvre une stratégie pluriannuelle pour la démocratie en santé en assurant un pilotage stratégique de la démocratie en santé, en donnant à la démocratie en santé les moyens de ses missions et en promouvant les relations partenariales entre usagers et professionnels.

Source : APM

La rédaction