En Angleterre, le NHS devrait autoriser l’utilisation du DPNI pour trois maladies génétiques dès 2018
Biologie de la reproduction
Suite à la recommandation du Comité national de dépistage, le National Health Service (NHS) a annoncé son intention de mettre à disposition le DPNI en Angleterre en 2018. « Nous voulons que les femmes aient à disposition des tests de dépistages plus sûrs, nous approuvons l’utilisation du DPNI pour la trisomie 21, les syndromes d’Edwards et de Patau », a expliqué le ministre de la santé, Philip Dunne.
Pourtant, si le test de dépistage prénatal non invasif (DPNI) devrait permettre de détecter la trisomie 21 de façon « fiable, sans risque pour le fœtus », contrairement à l’amniocentèse (2 % de risque pour le fœtus), son introduction conduira à une augmentation des avortements.
Aujourd’hui 7 900 femmes donnent leur accord pour un test invasif et 46 d’entre elles font une fausse couche. Le test devrait être proposé à environ 10 000 femmes par an, considérées comme ayant plus de probabilité de donner la vie à un bébé atteint de l’une de ces trois maladies génétiques. Toutes les femmes continueront d’avoir les mêmes tests à trois mois de grossesse, mais celles présentant un risque élevé après le premier dépistage, pourront obtenir le nouveau test. Un test invasif sera toujours possible pour confirmer définitivement le diagnostic.