L'e-santé jugée efficace pour plus de sept Français sur 10

L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 745 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Pour une grande majorité des personnes interrogées, l’e-santé permet de mieux suivre les indicateurs de santé (79 %), d’améliorer la coordination des professionnels de santé (81 %), d’améliorer la détection en temps réel, le dépistage et la prise en charge médicale (77 %) et d’aider à réaliser des actions de prévention ciblées et adaptées au besoin (76 %).

Selon Michel Sebbane, associé conseil secteur public santé et social chez Deloitte, « les Français ont acquis en maturité sur ce sujet », et l’édition 2016 de l’étude Deloitte-Ifop est le reflet d’un « véritable tournant engagé en terme d’adhésion à l’e-santé. »

L’e-santé est aussi considérée comme efficace pour rester plus longtemps chez soi (76 %),pour limiter les coûts liés au transport sanitaire et aux déplacements des patients (75 %), pour prévenir la survenance des maladies (74 %) et pour lutter contre les déserts médicaux (63 %).

Les répondants à l’étude Deloitte-Ifop seraient 78 % à être favorables au développement des dispositifs de suivi et de consultation à distance permettant de « collecter », « suivre », « analyser » et « consulter » les données de santé. « Un plébiscite pour l’e-santé », selon Michel Sebbane.

L’étude relève que l’utilisation des objets connectés en santé a quasiment triplé et que celle des applications mobiles a doublé depuis 2015. Cette hausse est fortement marquée chez les jeunes entre 18 et 24 ans et parmi les catégories socioprofessionnelles supérieures. Des craintes subsistent toutefois en ce qui concerne l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le domaine de la santé.