Des mesures d’urgence pour prendre en charge des tests diagnostiques de la dengue et du chikungunya

selon un arrêté du Ministère des Affaires sociales et de la Santé paru dans le Journal officiel le 5 mars dernier.

La création de cette rubrique fait suite aux avis émis par la Haute Autorité de santé le 30 janvier 2013, relatifs aux diagnostics biologiques directs précoces du chikungunya et de la dengue par détection génomique du virus avec RT-PCR (transcription inverse et amplification génique par réaction de polymérisation en chaîne) ; à l’avis du conseil de la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés en date du 4 mars 2014 et à la saisine du conseil central d’administration de la Mutualité sociale agricole en date du 21 février 2014.

La ministre des Affaires sociales et de la santé a souligné la nécessité de prendre des « mesures d’urgence afin d’assurer une prise en charge adaptée et l’accès aux tests diagnostiques aux laboratoires de biologie médicale pour les populations concernées ».

L’acte 5261 sera donc pris en charge que dans les situations cliniques suivantes :

– symptomatologie évocatrice chez un patient revenant d’une zone touchée par le virus de la dengue et/ou du chikungunya ;

– symptomatologie évocatrice chez un patient se trouvant dans une zone d’activité du vecteur pendant une période d’activité du vecteur (en phase épidémique, les indications de la confirmation biologique sont limitées notamment aux cas graves, aux cas hospitalisés, aux patients atteints de comorbidités, aux formes atypiques, aux femmes enceintes et aux nouveau-nés).

D’après l’arrêté du 5 mars 2013 paru au Journal officiel